Landru
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C'est par hasard que Landru fut reconnu sortant d'un magasin par une amie de l'une des victimes. La police fut alertée, et put retrouver son adresse dans le magasin, où il venait d'acheter un service à vaisselle, restant à livrer.
Il fut appréhendé à son domicile du 76 rue Rochechouart le 12 avril 1919 avec sa maîtresse du moment, Fernande Segret.
Amené à la première brigade mobile de Paris, il refusa obstinément de décliner son identité. Mais la police retrouva à son domicile un brevet au nom d'Henri-Désiré Landru. Il existait aux services d'identité de la police une fiche à ce nom, avec une photographie où il était parfaitement reconnaissable. Mis devant l'évidence, l'intéressé se borna à répondre "C'est bien moi Landru, mais je me refuse de vous faire toute autre déclaration".
Photographie de Landru en 1909, aux services d'identité de la police
En
fouillant Landru, les policiers trouvèrent sur lui deux carnets. L'un d'entre
eux comportait une liste de noms, parmi lesquels ceux de Collomb et Buisson,
pour lesquels il était recherché. La police était sur la bonne piste. L'inspecteur Jules Belin,
qui arrêta Landru le matin du 12 avril 1919 Landru, photographié le 17 avril
1919 à la première brigade mobile
Dans les jours qui suivirent, on retrouva dans son appartement parisien et dans des
boxes qu'il avait loués à Neuilly et à Clichy toutes les archives de
"l'affaire Landru": correspondances avec 283 femmes, papiers
personnels de certaines d'entre elles, affaires personnelles, linge, mobilier.
Il n'y avait plus qu'à éplucher tout cela pour retrouver les indices
permettant de confondre Landru.
Landru conduit chez le juge d'instruction (cliché agence Meurisse)
Perquisition à Gambais le 29 avril 1919 : les voitures arrêtées devant la villa (cliché agence Meurisse)
Perquisition à Gambais le 29 avril 1919 : fouilles à l'arrière de la villa (cliché agence Meurisse)
Perquisition à Gambais le 29 avril 1919 : fouilles dans le terrain attenant à la villa, en présence de villageois (cliché agence Meurisse)
Gambais, face à l'étant des Bruyères : Mme Mauguin indique à l'inspecteur Belin l'endroit où elle avait vu flotter un paquet pouvant contenir une partie de corps. Fin avril ou début mai 1919.
Perquisition au 76 rue Rochechouart à Paris le 10 mai 1919 : la foule amassée devant l'entrée de l'immeuble (cliché agence Meurisse). Ce cliché est souvent présenté comme remontant au 12 avril, mais la perquisition de ce jour se fit sans Landru et n'attira pas la foule.
Perquisition au 76 rue Rochechouart à Paris le 10 mai 1919 : Landru descendant les escaliers de son immeuble (cliché agence Meurisse).
Perquisition à Vernouillet : le juge Bonin examine des ossements trouvés dans le jardin. Les experts concluront ensuite qu'aucun n'était d'origine humaine.
La biographie "Landru : les crimes étaient presque parfaits" est disponible à l'achat (2020, 340 pages, 21x15 cm, avec l'étude détaillée des archives de l'enquête et du procès), 28 € TTC.