LA MAISON DE LANDRU A VERNOUILLET


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La maison où aucune preuve ne fut jamais trouvée

 

Landru loua fin 1914 la villa "The Lodge", située à ce qui était à l'époque le 47 rue de Mantes à Vernouillet, maison qu'il quitta précipitamment en août 1915, craignant que son adresse ne soit découverte par la police, qui le recherchait pour une banale contravention dans le train. Le 15 avril 1919, trois jours après son arrestation, la police apprit l'existence de cette ancienne résidence.

Vue de la maison de Vernouillet en 1919. Landru y assassina quatre personnes en 1914 et 1915.

Le plan de la villa était curieux. Le terrain était biscornu et contournait les maisons voisines. Le rez-de-chaussée de la villa ne comprenait qu'un couloir et une remise. Le premier étage comportait un salon à gauche en entrant, suivi de la cuisine. Plus à gauche se trouvaient un salon et une chambre. Le deuxième étage comportait quatre chambres à coucher de surfaces à peu près équivalentes.

Plan de masse de la villa et de son terrain en 1919. En 1 on découvrit sous un amas de terre des ossements calcinés et non calcinés, ainsi que des morceaux de tissu, de dentelle et de bas. En 2, on découvrit des ossements non calcinés. Contre toute attente, les analyses conclurent que les ossements étaient d'origine animale.

L'arrière de la villa de Vernouillet (à gauche) vu depuis le jardin. La maison claire est la maison voisine (photographie du dossier judiciaire)

 

Vue du jardin depuis la villa. A gauche l'écurie et l'entrée d'une cave. Le chemin mène au fond du jardin, qui est très éloigné. Un peu derrière la cave, des ossements furent retrouvés. Un jour, une voisine vit Landru qui avait "allumé un feu dans lequel il avait jeté une sorte de malle qui brûlait en pétillant", le tout dégageant comme une odeur de graisse brûlée.

Vue depuis le fond du jardin en direction de la villa.

Les fouilles lors de la perquisition du 19 avril 1919 dans le jardin de la villa de Vernouillet. Le juge Bonin examine des ossements.

Vue de l'arrière de la villa lors de la perquisition du 19 avril 1919.

La villa de Vernouillet, inchangée, de nos jours. Le jardin à l'arrière est désormais plus petit, une partie du terrain ayant été utilisée pour une autre construction.

 


La biographie "Landru : les crimes étaient presque parfaits" est disponible à l'achat (2020, 340 pages, 21x15 cm, avec l'étude détaillée des archives de l'enquête et du procès), 28 € TTC.



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