SUR LES TRACES DE LANDRU UN SIECLE APRES


 Landru  Annonces  Victimes  Enquête  Procès  La fin  Gambais  Cuisinière  Vernouillet  Traces  Légendes  Le livre  News...

Des lieux où l'ombre de Landru et les fantômes de ses victimes rôdent encore

Beaucoup des endroits où vécut Landru sont restés tels quels un siècle après. Il est donc possible, pour les curieux passionnés par l'affaire ou en mal de sensations particulières, de suivre un petit itinéraire touristique à Paris et dans les Yvelines sur les traces de Landru.

L'immeuble du 60 rue Blomet de nos jours, adresse des parents de Landru. Il déclara cette adresse à son mariage en 1893. Plus tard, certains de ses enfants vinrent y vivre.

Le magasin de la rue de Rivoli, où Landru fut reconnu le 11 avril 1919, ce qui conduisit à son arrestation le lendemain. Le magasin s'appelait "Aux lions de faïence" et l'on y vendait à l'époque de la vaisselle. Landru était venu y commander un service et avait donné son adresse pour la livraison. L'immeuble, quasiment inchangé, est aujourd'hui le magasin Bocage Rivoli, et l'on peut venir acheter des chaussures en ce lieu que Landru a fréquenté jadis.

Le 76 rue Rochechouart en 1919 et aujourd'hui. Landru y louait un 3 pièces au premier étage où il vivait avec sa maîtresse, Fernande Segret. C'est là qu'il fut arrêté le 12 avril 1919.

Le 6 rue de Paris à Clichy, dans les années 1910 (immeuble tout à fait à droite de la photo) et de nos jours. Landru y loua en 1917 un appartement au troisième étage, où il installa femme et enfants, mais où il ne venait qu'épisodiquement. En 1919, la police y retrouva des meubles ayant appartenu à ses victimes.

 

L'immeuble est inchangé depuis l'époque où Landru y vivait (à gauche sur cette photo). Mais les alentours ont changé... Au bout de la rue, on a une vue imprenable sur le nouveau tribunal judiciaire de Paris. S'il avait existé à l'époque, Landru serait peut-être allé s'installer un peu plus loin.

La villa "The lodge" à Vernouillet

La villa de Vernouillet fut louée par Landru à partir de 1914. Déjà à l'époque, elle était entourée d'autres maisons, mais le très long jardin à l'arrière (qui n'existe plus, le terrain ayant été divisé depuis et une maison y ayant été construite) offrait une certaine discrétion.

La villa "The Lodge" à Vernouillet en 1919 et de nos jours. Landru y assassina 4 personnes en 1914 et 1915.

La villa "Tric" de Gambais

La façade de la villa de Gambais en 1919. Landru y assassina sept femmes entre 1915 et 1919.

La villa de Gambais fut rachetée dans les années 1920 et transformée en restaurant et, disons-le, lieu de pélerinage et de curiosité malsaine. Le restaurant fut nommé "Au grillon du foyer". Deux mansardes furent ajoutées à la façade afin d'aménager des chambres. Les autres bâtiments furent aménagés intérieurement, mais sans changement notable.

La villa de Gambais, transformée en restaurant "Au grillon du foyer" dans les années 1920/1930..

Puis la villa fut rachetée dans les années 1940 et à nouveau transformée en villa d'habitation. En 2018, elle fut mise en vente et cela causa un certain émoi, preuve que Landru est resté bel et bien vivant dans les mémoires.

La façade de la villa de Gambais en 2018.

Autres lieux fréquentés

Landru se rendait à Gambais généralement en train et parfois en voiture. Lorsqu'il prenait le train, il s'arrêtait à Tacoignières, Garancières ou bien Houdan, Gambais ne disposant pas de gare. Puis il parcourait les derniers kilomètres à diligence. Le chauffeur de l'une des diligences témoignera d'ailleurs l'avoir vu venir en janvier 1919 avec une femme, Marie-Thérèse Marchadier, puis en être reparti seul le lendemain.

A gauche, la gare de Houdan dans les années 1910. Landru emprunta peut-être un jour l'une des diligences stationnées devant. A droite, la gare dans son état actuel assez peu changé.

La gare de Tacoignières dans les années 1910 et de nos jours.

La gare de Garancières dans les années 1910 et de nos jours.

Landru dut évacuer en août 1915 le pavillon de Vernouillet, dont la police avait fini par avoir l'adresse. Il loua un box dans un garage situé 2bis rue du château à Neuilly-sur-Seine, où il entreposa les affaires de ses victimes. Mais ayant été averti que la police connaissait aussi cette adresse, il abandonna ce box fin août 1915. En 1919, la police y découvrit une partie des affaires à conviction de l'affaire Landru.

A gauche, la rue du château dans les années 1910. Le garage est le bâtiment blanc indiqué par la flèche. A droite, la même rue de nos jours. Tout a été reconstruit depuis.

En août 1916, Landru fit une visite à Ezy (Eure), où sa famille avait vécu en 1914-1915. Il y séjourna pendant plusieurs jours avec sa femme et trois de ses enfants, au Châlet des Aulnes.

Les Chalet des Aulnes, près d'Ezy, dans les années 1910-1920 et de nos jours. "Le plus beau coin d'ombre de la région", repas à 15 francs.

 

La cuisinière de Landru

La cuisinière de Landru fut vendue aux enchères en 1923, comme nombre de pièces qui avaient été saisies ainsi que sa voiture. La suite a une part de légende. Selon les journaux de l'époque, elle fut rachetée par un forain dénommé Anglade. Puis on dit qu'elle serait partie aux Etats-Unis, et que Laurent Ruquier l'aurait rachetée en 2005. En fait, cette cuisinière est d'un modèle courant et il est possible assez facilement de trouver des modèles identiques. Chacun peut donc, moyennant quelques centaines d'euros, prétendre avoir chez lui ce vestige capital de l'affaire Landru.

De gauche à droite : la cuisinière d'origine, un modèle identique en vente sur Le Bon Coin il y a quelques années, et une cuisinière Briffault-Renauld, fabriquée à Lunéville, également proposée à la vente.

Le palais de justice et la prison de Versailles

Le palais de justice de Versailles et la prison sont restés comme à l'époque, ayant seulement subi quelque modernisation. La porte de la prison devant laquelle Landru a été exécuté, sur l'actuelle place André Mignot, est restée inchangée. Chacun peut frissonner à l'endroit exacte où l'affaire Landru s'est achevée.

La porte de la prison en 1922 et en 2020.


La biographie "Landru : les crimes étaient presque parfaits" est disponible à l'achat (2020, 340 pages, 21x15 cm, avec l'étude détaillée des archives de l'enquête et du procès), 28 € TTC.



Plan du site :

Les méthodes de Landru

Annonces

Les victimes

L'enquête de police

Le procès

La fin

La maison de Landru à Gambais

La cuisinière

La maison de Vernouillet

Sur les traces de Landru de nos jours

Légendes et réalités

Le livre (publication 2020)

News...


Copyright Bruno Ramirez de Palacios 2020-2025.

Accueil