LANDRU - LES VICTIMES


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Landru croyait avoir commis le crime parfait en faisant totalement disparaître les cadavres de ses victimes, au risque de conserver par devers lui de nombreux indices, qui permettraient de le confondre

Landru et ses carnets...

Landru, cherchant peut-être à se souvenir de tous ses exploits, nota dans un carnet la liste de ses victimes. Cette liste permit de le confondre le jour de son arrestation, puisqu'on y trouva les noms de Collomb et Buisson, noms de femmes disparues pour lesquelles il était recherché. Le carnet et les autres archives de Landru aidèrent grandement la police dans ses recherches. Un doute subsistera toutefois : cette liste était-elle complète ?

Photographie de la page du carnet de Landru comportant la liste des victimes. Elle avait été quelque peu modifiée pour brouiller les pistes : les prénoms sont masculinisés, et certains noms sont codés.

Jeanne-Marie et André Cuchet

La première de la liste fut Jeanne-Marie veuve Cuchet, née Jamast. Agée de 39 ans lorsque Landru la rencontra en 1914. Elle fut assassinée en février 1915 dans le pavillon qu'il avait loué à Vernouillet.

Jeanne-Marie Cuchet.

André Cuchet, fils de la précédente, était venu vivre avec elle chez Landru à Vernouillet. Agé de 17 ans, il fut assassiné en même temps qu'elle.

André Cuchet.

Thérèse Laborde-Line

Thérèse Laborde-Line, née Turan, était née près de Buenos Aires, en Argentine, dans une famille d'origine française. Elle figurait dans le carnet de Landru sous le nom de "Brésil", ce qui laissa planer un doute aux policiers pendant plusieurs semaines lors de l'enquête de 1919. Agée de 46 ans lorsqu'elle rencontra Landru, elle périt également à Vernouillet en juin ou juillet 1915.

Thérèse Laborde-Line.

Marie-Angélique Guillin 

Marie-Angélique Guillin figurait sous le nom de "Crozatier" dans le carnet de Landru, car elle habitait à Paris rue Crozatier. Elle fut la dernière victime de Landru à être assassinée à Vernouillet, en août 1915.

Marie Angélique Guillin.

Berthe Héon

Berthe Héon, née Henry, était née au Havre. De ce fait, elle figura dans la liste sous le nom de "Havre". Elle avait 55 ans lorsqu'elle rencontra Landru en 1915. Elle inaugura la cuisinière de Gambais en décembre 1915.

Berthe Héon.

Anne Collomb

Anne Collomb, née Moreau, avait 44 ans lorsqu'elle connut Landru en 1915. Elle fut assassinée fin décembre 1916 à Gambais.

Anne Collomb.

Andrée Babelay

Andrée Babelay avait 19 ans lorsqu'elle rencontra par hasard Landru dans le métro en mars 1917. Contrairement aux autres victimes, elle ne possédait aucune fortune. Il la logea dans une chambre à Paris, puis à Gambais où il l'assasina au bout d'un mois, en avril 1917, sans doute parce qu'elle avait découvert quelques lourds secrets de Landru.

Andrée Babelay.

Célestine Buisson

Célestine Buisson, née Lavie, avait rencontré Landru en mai 1915 par les annonces matrimoniales. Sa liaison avec Landru dura 27 mois, et il l'assassina à Gambais en septembre 1917.

Célestine Buisson.

Louise Jaume

Louise Jaume, née Barthélémy, n'était pas veuve mais en instance de divorce. Elle rencontra Landru sans doute par les annonces matrimoniales, en mars 1917. Elle périt aussi à Gambais en novembre 1917.

Louise Jaume.

Anne-Marie Pascal

Anne-Marie Pascal, dite Annette Pascal, avait 37 ans lorsqu'elle rencontra Landru en septembre 1916. Elle fut son avant dernière victime, assassinée à Gambais en avril 1918.

Anne-Marie Pascal.

Marie-Thérèse Marchadier

Marie-Thérèse Marchadier, dite "la belle Mithèse", était une ancienne prostituée qui avait mis en location des chambres meublées, servant de lieux de passe. Congédiée par son propriétaire, elle cherchait un acheteur pour ses meubles, et fut présentée à Landru fin décembre 1918. Il l'assassina dès la mi-janvier 1919 à Gambais. Ce fut sa dernière victime connue.

Marie-Thérèse Marchadier.

Marie-Catherine Rémy

Pendant que Landru accumulait les maîtresses (il entretint pendant assez longtemps plusieurs liaisons à la fois), il voyait aussi occasionnellement sa femme, Marie-Catherine Rémy, et leurs quatre enfants, Marie, Maurice, Suzanne et Charles.

Marie-Catherine Rémy.

Fernande Segret

Landru fit dans le tramway la connaissance de Fernande Segret en mai 1917. Elle était de 24 ans sa cadette. Fin 1918, elle vint habiter chez lui au 76 rue de Rochechouart, où la police la trouva lors de l'arrestation de Landru le 12 avril 1919. Il semble bien qu'il l'ait aimée, et il lui promit le mariage, repoussé de nombreuses fois sous des prétextes divers, puisqu'il était déjà marié de son côté. On ne saura jamais s'il l'aurait fait disparaître également s'il avait pu poursuivre ses activités.

Fernande Segret.

Fernande Segret et Landru en 1918.

Après l'arrestation de Landru, Fernande Segret ne se maria pas et vécut en France et au Liban, exerçant le métrier d'artiste lyrique. Atteinte par la maladie, elle se suicida à Flers en 1968, 50 ans jour pour jour après que Landru l'eût demandé en mariage, dit-on. On trouva dans sa chambre deux photographies, une de sa mère et une de Landru.

Le journal Détective, relatant la mort de Fernande Segret en 1968.


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